
Moi : Qu'est-ce que je peux faire ? J'sais pas quoi faire !
BBB (BigBugBlog) : Silence, j'écris (se connecte) : Au fond c'est de cela qu'il s'agit. Tu m'attends, je ne suis pas là. J'arrive, je fais ce que j'ai à faire. Pour toi, je n'existe vraiment qu'à partir de là. Or avant j'existais, je pensais, je souffrais peut-être. Voilà ce dont il s'agit. Te montrer toi vivante pensant à moi et me voir en même temps vivant par cela même. Je souligne. (Je soupire)
Tu penses plus ?
Moi : Eeuuh…
BBB : Pourquoi t'as l'air triste ?
Moi : Parce que tu me parles avec des mots et que moi je te regarde avec des sentiments.
BBB : Bon on va essayer d'avoir une conversation sérieuse. Tu vas me dire ce que tu aimes, ce que tu as envie et la même chose pour moi. Alors vas-y, commence.
Moi : Les rencontres, l'art, le bleu du ciel, les rues, écouter des podcasts la nuit dans mon lit. Je ne sais pas moi, tout ! Et toi ?
BBB : Euh, l'ambition, l'espoir, le mouvement des choses, les bugs. Euh, quoi encore ? J'sais pas moi. Enfin tout !
Moi : Tu vois j'avais raison. On se comprendra pas. (Je fais semblant de m'éloigner)
Qu'est-ce que je peux faiiire, j'sais pas quoi faiiire !
Françoise
3 commentaires:
BBB (sur la plage, avant de jouer les kamikazes): Marianne, ma soeur, de quel amour blessée vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée
Moi (toi aussi peut-être, F.): voilà, c'est ça. Tu tues avec des mots. Et moi je vis avec les pieds dans l'eau.
Eh, les filles ! Moi aussi je veux jouer dans la pataugeoire. D'après mes sources, il y a Michelle, planquée derrière la cabine de bain, qui aurait envie de venir. Et Mary qui remonte du fond de l'eau avec des rêves immenses. C'est la saint Martin aujourd'hui, une moitié de manteau suffira donc pour nous sécher toutes les cinq.
Merci Françoise, merci Ella, je vous reçois cinq sur cinq.
Allons bon, le Big bug blog, quasi Big Brother, serait-il macho ? Et s'opposerait-il aux douces et délicates espérances des bloggeuses ?
Nous messieurs, avides de pouvoir et d'ambition, épris de mots et d'intellect, serions-nous montrés du doigt, comme sans coeur et sans reproche, par ces nouvelles amazones de la plage (entre deux coups de crème solaire et trois coups d'oeil aux jolis volleyeurs ?) . Je proteste contre cette complicité exclusivement féminine ; et d'ailleurs rendez-nous Saint Martin (nous vous laissons Sainte Martine, 326 martyre) : ! Le communautarisme nous guette ! Et moi aussi j'ai droit à ma part de crème solaire...
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