mardi 4 novembre 2008

Que sont mes fabuleux amis devenus ?

Oui, moi j'avoue que j'aimerais continuer. Déjà la boîte mail qui ne résonne
plus de ces appels intempestifs, la joyeuse fête des autres jours, cette
délicieuse excitation d'avoir des messages à lire et à écrire. Nostalgie,
nostalgie.
MARIE, je t'avais écrit, à minuit moins le quart l'autre fois. L'heure des
rêves, des menteries et des aveux. Oui MARIE, écris nous toujours, tiens
bon : tu es vivante.
THIERRY, je t'ai envoyé un grand élan d'amitié, caresse d'ourse, étoiles
là-haut, espérance. Et je te re-réponds demain.
Le professeur DONAN GUNAY a jeté l'éponge, mais si ça se trouve il garde un
œil sur nous. On aimerait quand même savoir s'il a été élu !
Ô CHRISTOPHE, quand je t'ai crié « au secours » en rouge, corps 20 parce que
jamais je n'arriverais à envoyer cette f... fable ! Que tu me parlais de
clé, petite ou grande, et que je répondais comme Alice que je n'arrivais
déjà pas à atteindre le guéridon.
AHMED, toi au moins tu as toujours dit que tu préférais le silence... mais
tu peux changer d'avis !
Et MICHELLE, que j'invitais à manger des châtaignes, en regardant le contenu
de son carton à dessins. MICHELLE qui a peint de si belles images.
Toi, JEAN-PIERRE, tu m'as fait craquer avec ta remarque sur "l'amitié sans
calcul", elle sentait bon ta réponse.
Et l'autre JEAN PIERRE, la dessinera-t-il un jour la bédé dont il croyait
voir les images, en écho de mes propres mots ?
ELLA, toi ? Tu as perdu ta langue. Je ne le crois pas. Merci à toi de
m'avoir répondu avec ce prix Nobel des farfelus. Nous avons passé un bon
moment, non ?
Et toi FRANCOISE, où es-tu passée, Françoise, qui promettais une rubrique
« cuisine » ? Comment on le prépare ton poisson à rayures ?
RAPHAEL, surtout toi, Raphaël, tu m'écrivais que tu gardais la position du
tireur couché, tirant sur tout ce qui ne bougeait pas… On dirait qu'il
faudrait intervenir ! Raphaël, reviens !!
HILLA qui cite Rilke en allemand, c'est si beau. Et Platon et Euripide.
Merci à toi, Hilla pour toutes les notes de musique dont tu parsèmes tes
messages. Et tes yeux, comment vont-ils ?
Pourquoi JEAN PAUL garderait-il le silence ? Lui qui a su, le premier
peut-être nous donner une voix, nous dire que nous faisions un groupe ?
Sans parler de VIZAVALOU, l'éphémère, et de RENE, le dévoué, l'obscur, notre
lumière à tous.
Ouh, ouh, les zamis, les fabuleux zamis, revenez ! D'accord c'est intimidant
ce format blog, mais si vraiment vous n'arrivez pas à sauter le pas, vous
avez toujours mon adresse...
(Anne-Marie RISS)

3 commentaires:

Jean-David a dit…

Comment, comment, comment chère amie, il n'y en a que pour les absents ou les retardataires..? :)
Mais j'ai une bonne nouvelle, je viens de recevoir un courriel absurde de Fabula.... le bug continue plus ou moins. hourra...

Anonyme a dit…

Chère Anne-Marie et chère Alice,
Je pense un peu comme toi lorsque ma messagerie ne me livre plus que ses newsletters habituelles et convenues. Il me manque aussi, des cris, des rires et des projets pour demain.
Promis, je te réserve de nouvelles clés à la taille qu'il te plaira.
Christophe

Anonyme a dit…

Oui Anne-Marie, je te remercie de tout mon coeur, ton mail m'a profondément émue, et vois-tu, je n'ai pas encore su te répondre. Je suis parfois lente - mais je te répondrai. Et je ne compte pas quitter ce lieu, bien que mon nid soit sur facebook. Si tu y es, si vous y êtes, mon pseudo est Alexandrine Vence (référence à Gombrowicz, encore) Merci, merci...