dimanche 17 mai 2009

XXcensuré@@@@

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arrête ton cirque, Circé

Le 11 mai, sous le titre « charcuterie » j'ai lancé un défi ; Gasp ! Il n'est pas encore relevé. Quinze réponses dans les huit jours, disais-je ! Mais vous n'y arriverez jamais, mes chéris. C'est mou du genou votre affaire ! j'ai bien compté : quatre messages ! Mention très honorable pour Jean David, avec photo et texte virulent, qui m'a fait chaud au cœur : le rhinocéros est bien la bête qu'il nous faut… mais les autres ? Que sont mes amis devenus ? Seigneurs et belles dames du temps jadis ? Où n'en quel pays ? Sous la baguette de quelle Circé avez-vous troqué vos doux minois pour groins et trognes ?

Et moi, tandis que j'agonise, je vois le couteau approcher et le grand seau ouvert. La Grippe, comme la Peste et le Choléra, sera métaphore : après Albert et après Jean, qui viendra chanter le lamento du trucidé ? Aaaaahhhhhh….

Ce dégoulinement de mauvais goût vous fera-t-il hausser un sourcil ? Il sera temps de réagir quand vous recevrez par la poste votre lot de saucisses fumées et de rillettes aux câpres ? Vous l'avez pas ici ma photo, mais elle est assez grassouillette l'Anne-Marie.

 

 

vendredi 15 mai 2009

Du lard ou du rhinocéros ?

A J-4, j’ouvre un œil (le bon) pour voir, miracle, que “ça” a bougé sur le blog du bogue. Sans aucun sentiment de culpabilité (ni de repentance, pitié, assez de repentances!) parce que je ne figure pas parmi les déserteurs ou les moins bavards, j’apporte ma bénédiction onctueuse et thaumaturgique à Anne-Marie dans sa tentative de réveiller les morts, ou du moins, les malades, non pas de la peste, comme dirait notre cher La Fontaine, mais du silence. Et “voilà pourquoi votre fille est muette”, nous dira-t-on, “pourquoi s’aller saigner quand on n’est point malade ?” Mais la maladie rôde, comme la mort dans la pièce pour piano de Gabriel Dupont (recueil Les Heures dolentes, 1903). Ressusciter le propos au moyen de la truie menaçante est audacieux ! Certes, point n’est besoin d’entrevoir la hache, hein ? haine? hein ? pour tâter de la truffe. Le mufle aussi, comme disait Laurent Tailhade habite ce pays-ci assez communément ! Mais à défaut d’être, déjà, contaminés du groin et masqués par le toubib, ne sommes-nous pas victimes, toujours dans ce pays-ci, d’une épidémie tout aussi dangereuse, la rhinocérite, chère à Eugène ? Dolorisme de la “crise”, processions larmoyantes avec pancartes revendicatrices en guise de bannières christiques, commisérations complaisantes et télévisuelles interminables, grèves qui ne sont pas celles du rivage des Syrtes et autres lynchages médiatiques alignent leurs sanglots et leurs trognes (à la Jean Carmet dans “Comment réussir quand on est con et pleurnichard”) pour dénoncer tout et rien, s’apitoyer, se plaindre, dénoncer, refuser, exiger le retrait (de tout et de rien), s’opposer (à tout et à rien) : dans cet art si français du “je ne fais rien mais je sais tout et j’attends que la providence pourvoie”, un politiquement correct de l’inaction contestataire nous paralyse plus surement que les effluves d’une Miss Piggy qui aurait troqué la blondeur pour de noirs desseins ! La contagion est grande, les rhinocéros pullulent ! Halte au Rhinocéros (pas celui du Fellini de “La nave va”, symbole d’espoir), nous verrons à combattre le cochon ensuite.

Chère Anne-Marie, au défi lancé, voici ma réponse, insolente, comme d’habitude et peu “correcte”, on ne se refait pas ! Mais, comme les scouts, qui, eux, au moins, ne baissent pas les bras et continuent de faire du feu, je suis toujours prêt !

Et je signe : Jean-David

mercredi 13 mai 2009

J moins 6

Y a quelqu’un ?

Y a personne ?

Plum, plum, tralala….Feignons de feindre afin de mieux dissimuler. Tout baigne.

J’envoie un autre message demain, rien ne presse.
AM

 

mardi 12 mai 2009

J moins 7

Arrgh ! Pas de réponse ! je serre les dents.

Quelques symptômes se profilent : troubles de la vue, nausées, envies soudaines de jambon-beurre.

Ils écriront demain, ou tard ce soir. Il reste une semaine. Ne panique pas, Anne-Marie !

(ceci vaut signature)

lundi 11 mai 2009

Charcuterie

Héroïne, ici même, de plusieurs épisodes suisses, avec retour cyclique de la figure du Commandeur, la revoilà, la terrible, la rusée, l'affreuse ! A changé de nom : la Cochonne ! Rebaptisée A, comme les Apprenants, qui se collent un rond A sur le train arrière - histoire de montrer qu'on a toujours des comptes à rendre - A comme Accroupi, A comme Assouvir mais pas A comme Adam, c'est sûr. Parce que Adam, i connaissait pas les cochons, soies raides et groins squameux. Rien avant le déluge. Pourceaux d'Epicure, abordant l'arche à la nage, auxquels on jeta trop de perles, cancres mal dégrossis, le tarin humide, l'œil torve et la queue en tire-bouchon. Verrats désœuvrés, gorets altruistes, truies crassouilles, vous nous avez collé la poisse. La revoilà la grippette qui grimpe, et ça se donne et ça s'attrape et ça vous colle à la peau (de saucisson, faites excuse) Finie la chair de poule, la contagion des plumes et la malédiction des fientes. Oust, tous à la soue. (pas mécontente, beurrée de salé aux lentilles, boudin noir, coup de boutoir). Couenne de vie.

H 1, touché. N 1, coulé !!

Pourquoi un tel sujet, amis chers, dans ces colonnes de sagesse, de retenue et de bogue honnête ? Pourquoi évoquer la pandémie, le Mexique, les masques et l'alerte mondiale au virus ? Pouah.

C'est bien simple. Goooogle annonce : 4 420 000 réponses pour grippe porcine en 0,06 secondes.  Nom d'un petit cochon, voilà qui va peut-être nous revivifier le lard ! debout les morts ! Je vous mets au défi de m'envoyer quinze réponses dans les huit jours, ma hure sur le billot.

Qui qu'a peur du grand méchant Loup ? C'est pas nous, c'est pas nous, c'est pas nous

Je signe : Anne-Marie

lundi 13 avril 2009

Déviation

Joyeuses Pâques à tous,
Ella